Architectes: de burnout à équilibre

Les architectes arborent depuis longtemps l’épuisement professionnel comme un insigne d’honneur : nuits blanches au bureau ou devant l’ordinateur, jonglage avec des délais serrés, et attentes toujours plus exigeantes des clients. Comme l’a récemment souligné le magazine Architect Magazine, le coût humain de cette profession est indéniable : délais irréalistes, horaires éprouvants, et impact émotionnel croissant sur les praticiens.

Selon une enquête menée par Monograph, un chiffre stupéfiant de 96,9 % des architectes déclaraient avoir connu un burnout en 2021—une statistique qui montre à quel point ce problème est répandu et profondément enraciné. Pourtant, cette crise reste souvent tue ou ignorée.

Nous sommes formés à gérer la complexité. Créativité, précision technique, réglementation, relations clients—nous maîtrisons tout. Mais rarement, voire jamais, apprend-on aux architectes à gérer le poids mental et émotionnel qui accompagne cette profession.

Comme le souligne l’article, le stress, la pression et la fatigue émotionnelle poussent beaucoup d’entre nous au bord du gouffre. Mais si, au lieu d’attendre que le burnout nous brise, nous l’anticipions—et agissions avant qu’il ne s’installe ?

Le burnout ne commence généralement pas par l’épuisement physique. Il débute par une sur-identification, du perfectionnisme et un sentiment d’isolement. L’un de mes clients l’a exprimé parfaitement :

« Je ne me rendais même pas compte de la pression que j’avais normalisée jusqu’à ce que je prenne du recul. Le coaching m’a permis de faire une pause—et m’a donné des outils pour avancer avec plus d’intention. »

Si j’ai choisi d’orienter mon accompagnement spécifiquement vers les architectes, c’est parce que, par mon expérience personnelle, mes observations, et mes échanges avec mes clients, j’ai vu à quel point cette profession a besoin de soutien. Dès le début de notre formation, des croyances subtiles s’enracinent—amenant beaucoup à considérer un stress écrasant comme “une simple partie du métier.” Mais ce n’est pas une fatalité.

Le burnout en architecture n’est pas un détail. Mais avec la prise de conscience grandissante vient une réelle opportunité. Une culture en besoin de changement—même si elle ne le sait pas encore, ou ne l’accepte pas.

Oui, les agences peuvent faire évoluer cette culture—si elles s’y engagent vraiment.

Mais les individus n’ont pas à attendre ou espérer un changement venant de l’extérieur.

Vous pouvez reprendre le contrôle de votre temps, de votre santé, de votre raison d’être—si vous vous autorisez à essayer, et si vous croyez que le changement est possible.

Le burnout ne disparaîtra pas du jour au lendemain, et vous ne changerez pas l’industrie à vous seul.e, moi non plus. Mais en redéfinissant nos propres valeurs professionnelles et notre manière de vivre, nous pouvons commencer à construire quelque chose de plus durable—pour nous-mêmes et, par extension, pour notre profession.

L’architecture consiste à façonner des environnements qui soutiennent la vie. Notre travail et nos environnements ne devraient-ils pas soutenir nos vies aussi ?

Ce n’est pas facile. Mais c’est possible.

Je sais que ce changement est possible—car je l’ai vécu moi-même. Et beaucoup de mes clients aussi. Certains ont atteint un point de rupture. D’autres ont reconnu les signes plus tôt et ont choisi d’agir. Mais tous avaient un point commun : ils en avaient assez de faire semblant que tout allait bien—alors que leurs collègues se traînaient comme des zombies, engourdis par la pression et la routine.

Certaines situations nécessitent un accompagnement médical. Mais beaucoup n’en ont pas besoin—et dans ces cas, le coaching peut offrir une alternative puissante et proactive.

Le coaching, c’est anticiper les fissures avant qu’elles ne s’élargissent. C’est un petit acte régulier de résilience—et de réparation.

De nombreux professionnels ne savent pas exactement ce qu’est le coaching—ou le confondent avec la thérapie, le conseil ou d’autres formes de soutien. C’est tout à fait normal.

Dans un article précédent, j’ai expliqué plus en détail ces distinctions. Mais si vous êtes curieux.se de l’explorer par vous-même, je vous invite à franchir le premier pas.

Parlons-en.

Réservez une session préliminaire gratuite. Que vous souhaitiez simplement en savoir plus sur le processus ou partager votre situation personnelle, je suis là pour écouter—sans pression, juste dans la présence.

Si cela résonne en vous—ou si vous êtes simplement curieux.se—n’hésitez pas à me contacter. Ce serait un honneur d’entendre votre histoire et de vous accompagner sur votre chemin.

Giada