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Coaching pour créativité et efficacité

Dernière mise à jour : 21 sept.


Créativité et efficacité

Qui a dit que créativité et efficacité ne pouvaient pas coexister ?


En près de vingt ans dans le monde de l’architecture, j’ai souvent eu la sensation que beaucoup pensaient ceci :

  • Si tu occupes le rôle de « la créative », tu n’as pas besoin d’être efficace : quelqu’un d’autre fera en sorte que ça fonctionne… probablement à la dernière minute, pour toi.

  • Si tu es efficace, ton rôle est de faire en sorte que les choses marchent. Tu seras simplement un frein à la créativité des autres…

  • La créativité et la conception ne doivent pas être limitées par des contraintes de temps. Et si cela signifie sacrifier ses soirées, ses week-ends, sa vie personnelle… « C’est ça, être architecte », m’a-t-on littéralement dit un jour.

  • Et si tu es efficace, tu ne peux pas comprendre le « génie » d’un créatif…


Aujourd’hui, avec ma propre entreprise — AFLOW architecture — et mes propres règles, tout cela me fait presque sourire. Je repense à ces moments, à ces phrases, et j’ai de la peine pour celles et ceux qui les disaient.


Mais je dois être honnête : quand ces personnes étaient mes supérieurs (j’en ai aussi eu d’excellents — j’écrirai un jour sur le bon leadership !), je ne riais pas du tout.


Heureusement pour moi, ce n’est arrivé que deux fois.Et ce furent précisément les deux fois où j’ai décidé de quitter ce que je faisais et de changer.


La première fois, pour aller dans un autre bureau… où, après quelques années, j’ai fini par retravailler avec un autre « génie de la lampe ». Ce fut le moment où j’ai temporairement quitté l’architecture.Je me suis dit : si un supérieur pense et dit que « c’est ça, être architecte »… alors peut-être que je ne suis pas faite pour ce métier.


Et je l’ai pensé pendant longtemps.Malheureusement, c’est aussi ce que je vois chez beaucoup de jeunes architectes aujourd’hui.C’est extrêmement triste : de jeunes professionnel·le·s talentueux·ses abandonnent ce qu’ils·elles aimaient à cause d’une culture toxique qui déforme la réalité.


On ne peut pas, seul·e, changer toute une culture de travail.Mais on peut travailler sur soi-même, améliorer sa façon de travailler, de gérer, et ainsi apporter sa petite contribution.

Côté positif maintenant : je suis extrêmement efficace, et je suis créative.Je ne me considère pas comme une artiste, mais comme une architecte.Et en tant que professionnelle — pas un « génie inspiré » — j’applique mes compétences créatives dans un monde qui exige de l’efficacité (que cela plaise ou non à notre « génie »).


Il est vrai que l’on peut être naturellement plus tourné vers la créativité ou vers l’efficacité.Mais ces deux qualités sont interdépendantes et nécessaires l’une à l’autre.


Trop de créativité, et on perd le lien avec la réalité : on est censé concevoir quelque chose de concret — à construire, à cuisiner, à coudre…Trop d’efficacité, et on perd cette souplesse qui permet d’imaginer des scénarios différents, des solutions nouvelles.


Les rôles créatifs gagneraient à intégrer plus d’efficacité : dans la planification, la gestion des équipes, les livrables, la construction de récits (storyboards)…Les rôles axés sur la gestion ou l’organisation gagneraient à intégrer plus de créativité : dans l’exploration de solutions, la création d’outils, l’élargissement des perspectives.

Et si vous avez l’impression de manquer d’une des deux qualités ?La bonne nouvelle, c’est que les deux peuvent se développer.


La créativité, ce n’est pas juste dessiner de beaux croquis — ça, c’est du talent graphique.La créativité, c’est avoir une vision, rêver.Nous avons tous été enfants, nous avons tous eu des idées folles à un moment.Certain·e·s ont gardé l’habitude de les exprimer, d’autres moins.Mais cela ne veut pas dire que cette capacité est perdue — elle peut être retrouvée.


L’efficacité, ce n’est pas avoir un tableur Excel à la place du cerveau. C’est apprendre des outils, des méthodes, les intégrer dans son quotidien jusqu’à ce qu’ils deviennent naturels — à tel point qu’on ne se rend même plus compte qu’on les applique.

Aujourd’hui, trouver des outils pour améliorer ses compétences est facile — le web ne cache pas grand-chose.Vous pouvez chercher, tester : parfois, ça fonctionne, surtout dans des cas simples.


Mais la vraie difficulté, ce n’est pas de googler “outils pour améliorer l'efficacité”, c’est :

  • Trouver l’outil qui vous correspond, selon votre personnalité et vos habitudes

  • Trouver le temps et la motivation pour s’y engager suffisamment longtemps

  • Continuer à les utiliser même dans les moments de stress, où les bonnes habitudes sont les premières à disparaître


Alors essayez. Et si vous avez envie d’échanger, de me parler de ce que vous avez tenté (ou abandonné), ou de découvrir comment le coaching peut vous aider à développer votre créativité ou votre efficacité — que ce soit en apprenant de nouveaux outils, en réutilisant ceux que vous connaissez déjà, ou en redécouvrant ce que vous avez en vous — je serai ravie d’en discuter avec vous.


Giada

 
 
 

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